Dakar, Sénégal – Le jeudi 23 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a relancé un instrument essentiel de la politique agricole du pays : le Conseil Supérieur d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (CSOASP). Cette première session, qualifiée d'historique, survient deux décennies après l’adoption de la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale et Halieutique (LOASPH).
La tenue de ce conseil d'écoute et de dialogue stratégique avec les acteurs du monde rural est un signal fort de la nouvelle administration. Elle concrétise la volonté du gouvernement de réaliser une rupture et de prioriser les secteurs primaires pour l'atteinte de la souveraineté nationale.
I. Une Révision Législative pour l'Avenir
L'objectif central de cette rencontre était de présenter la version révisée de la LOASPH. Le cadre légal et stratégique de l'agriculture doit être adapté pour répondre aux impératifs contemporains :
- Nouveaux Défis : Intégration des principes du développement durable.
- Priorité Nationale : Atteinte de la souveraineté alimentaire.
- Objectif Économique : Réussir la modernisation agricole.
Le Chef de l’État a salué le caractère participatif, inclusif et transparent du processus d’élaboration de cette nouvelle feuille de route.
II. L'Agriculture au Cœur de la Vision Sénégal 2050
En présidant cette session, le Président Faye a réaffirmé les fondements de sa politique de développement, en lien direct avec la Vision Sénégal 2050 :
« Faire du Sénégal un pays compétitif, résilient, inclusif et durable, fondé sur une croissance forte, équitable et portée par un capital humain de qualité. »
Le Gouvernement a ainsi réaffirmé sa détermination à faire de la LOASPH le socle juridique et stratégique indispensable pour bâtir une agriculture moderne, équitable et résiliente, entièrement au service du peuple sénégalais.
Implications pour l'Enseignement et la Recherche
Cette orientation politique forte nécessite inévitablement un investissement accru dans l'enseignement supérieur et la recherche agricole. Les universités et centres de recherche, notamment ceux spécialisés en agronomie, zootechnie, et sciences environnementales (tels que l'UCAD, l'UMM et leurs composantes) sont appelés à jouer un rôle moteur dans l'innovation, la formation du capital humain de qualité, et l'accompagnement technique de cette transition vers l'agriculture moderne.
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